LE SENTIER DE L'OCRE 

              

" Au pied du Luberon, dans le pays d'Apt, les villages de Roussillon, Rustrel, Gargas, Bédoin, se mêlent aux anciennes carrières d'ocre. 

Parcours dans le Colorado Provençal au plein cœur du Parc régional du Luberon. Le Luberon, un paysage aux mille couleurs :

le blanc des calcaires, le vert des collines, le violet des champs de lavande, le bleu d'un ciel toujours dégagé, et enfin, le rouge

flamboyant de ses terres. On les dit vermillon, garance, parme. Les terres d'ocres offrent une palette de dix tonalités, du rouge

au jaune clair, en passant même par du sable vert à Rustrel. Les villages ont tous la couleur de leur sol, parcourus par un filon

qui court au nord d'Apt de Gignac à Rustrel, Villars, Gargas, et Roussillon. La légende raconte que ces terres avaient été teintées

par le sang des anges déchus qui avaient combattu l'archange Gabriel."

http://tdemange.club.fr/presentation_roussillon.htm

Fred

    Dédé ... it's me ...

"Ce n'est que vers 1780, que Jean Etienne Astier, un habitant de Roussillon, découvre les propriétés de cette terre, qui, après traitement 

permet l'obtention d'un colorant inaltérable et non toxique. Il devint le premier ocrier de France. L'exploitation de l'ocre s'intensifia,

 le pigment est utilisé dans la fabrication des crépis des maisons provençales, mais entre aussi dans la composition insoupçonnée de

 certains produits : la croûte de certains fromages, le linoléum, le papier kraft, le carton, la céramique, le caoutchouc, les cosmétiques. 

En 1900, le Vaucluse comptait une quinzaine d'entreprises employant plus de 1000 ouvriers qui produisaient 40 000 tonnes d'ocre dont

 la plupart était exportée. L'emploi de l'ocre décline pourtant, et aujourd'hui, une seule fabrique subsiste, la Société des Ocres de France 

à Apt. Les techniques restent inchangées. A l'automne, on extrait le minerai brut de la falaise à l'aide de mines, puis, au printemps, 

le minerai subit un abondant lavage par arrosage. L'eau chargée d'ocre ruisselle le long de petits canaux vers des bassins de décantations. 

Insoluble dans l'eau, l'ocre se dépose par gravité au fond des grandes cuves pendant plusieurs jours. Les bassins sont vidés de leur eau par

 évaporation, et l'ocre accumulée sèche jusqu'en juillet, avant d'être amenée, en août, à l'usine où elle est broyée, cuite au four et conditionnée.

Ces falaises de feu font aujourd'hui le bonheur des touristes. Très fréquentés, ces sites ressemblent à des paysages du Far West, d'où le nom de

 « Colorado Provençal » donné au site de Rustrel. "
http://tdemange.club.fr/presentation_roussillon.htm