... On se mêle,
en moto, à la population d'une des grande ville sicilienne, sans
relâchement à l'égard des voitures, deux roues, et des conducteurs
ignorant les feux rouges et priorités. Le code de la route est certes le
même que la France, mais ce qui change c'est la manière de les
interpréter.
Deux agents de la "Policia" font la circulation dans un carrefour ou les
véhicules avec les moteurs au ralentis stagnent des minutes avant
de s'avancer de quelques pas, mais je profite de leurs présences, pour
me renseigner afin de trouver une banque sans obligatoirement pénétrer
dans le centre. Ils me font signent de laisser la Grosse Bertha au
milieu des zébras pour aller à deux patés de maison et trouver notre
bonheur. Plus riche que ce matin, nous fuyons les lieux, tant bien que
mal sous les échanges de klaxonnes, la pollution, le bruit, pour
retrouver les grands espaces !!!

... Les
tout-terrains grimpent en zigzag, laissant a leur passage de la
poussière en suspension, dont les randonneurs doivent s'en accommoder,
mais j'ai peu espoir pour les amateurs, en tenu légère (petites
chaussures, sandales, short...) qu'ils arrivent à l'ancien refuge ou
s'arrêtent les 4x4.
A l'ancien refuge "Torre del Filosofo" à 2920m (photo droite) ensevelit
par la lave lors d'une -> l'éruption en 2002, au fur et à
mesure de la montée, sous une intense émotion, je découvre les cratères
sommitaux fumants se dévoilent, des paysages de lave noir désolé, le
sommet n'est qu'à 3340 m ! Nous faisons tout le tour du cratères Sud-Est
à 3100m, dont la dernière éruption date de 2007, d'après les
explications fournies par le guide en italien et anglais. Du cratère se
dégage une activité de fumerolles et à son centre on devine la lave en
fusion. Le vent souffle et rend l'atmosphère glaciale, il suffit de
creuser au sol de quelques centimètre (photo gauche) pour retrouver un
peu de chaleur. Je remplis mes poches de pierres noires de laves
fragmentées, impressionnant de légèreté. Un jour, un moment unique, il
me plait de rester en ces lieux, mais l'aventure continue...
Pour prolonger le plaisir, nous contournons l'Etna par l'Ouest, visible
à 250km, sur des terres fertiles, au pied du volcan, prospèrent de
nombreuses cultures fruitières et de vignobles réputés, ce qui
contrastent avec les terres plus à l'Ouest plus aride où peine à pousser
une végétation.
C'est affligeant d'abandon, les décharges sauvages ou les poubelles
débordantes de déchets,
en dehors des zones touristiques,
telle est la réalité, non seuleument un problème
des entreprises
de ramassage des ordures, mais aussi à
l'éducation des
siciliens. Mais je le savais en préparant mon voyage, c'est aussi ça la
Sicile, des mauvais cotés dont les locaux espèrent cacher la
réalité.
Depuis deux jours passés dans le terre, nous rejoignons enfin le bord de
la mer Ionienne, et décidons de trouver rapidement un lieux pour la
nuit, mais c'est surtout dans le but de profiter des derniers rayons du
soleil pour aller se prélasser dans l'eau, sur une plage. Et pourtant
nous sommes à coté de Taormina, un centre touristique fort réputé, mais
rien ne change à notre choix !!!
Cela me donnera l'occasion, l'excuse, pour revenir dans quelques années
!
Après une journée chargée d'émotion, la soirée se termine plus
paisiblement ...
