Pour cette petite balade sur les Terres
d'Auvergne, à quelques jours du départ changement de stratégie, je part en compagnie d'une passagère
durant les 10 jours.
A l'annonce par "Météo France" de la canicule sur le sud de la France,
nous décidons de partir à la fraîche, et dès 06:30 du matin nous voilà sur
la moto en direction de Arles, capitale de la Camargue, en empruntant
l'autoroute, pour laisser cette partie déjà parcourue à plusieurs reprises
durant les balades. Au bout 1:30 de route, j'arrive à Nîmes, ou je décide de
faire une pause "café", mais aussi je profite de régler la Grosse Bertha et
sa suspension, la durcir au vu du poids et de m'occuper du feu stop qui ne
fonctionne plus ce matin !!!
Nous traversons le département du Gard (30) en direction de
l'Hérault (34), c'est lorsque j'aperçois un panneau "Cirque de Navacelles"
que je me détourne de plusieurs kilomètres de mon itinéraire principal, pour atteindre le
Belvédère sur le plateau de Blandas (Gard), afin de découvrir une curiosité de la nature, offrant un spectacle grandiose.
Mais en fin de matinée, nous dégustons sous un soleil de plomb, sans
attendre plus, je poursuis sur la petite route escarpée qui monte à flanc de
montagne jusqu'au belvédère d'en face, sur le plateau du Larzac (Hérault).
C'est pas que je m'ennuis... mais il faut reprendre la route, encore +200km
à parcourir, c'est sur les "Grandes Causses", entre 600m-900m d'altitude,
que nous roulons maintenant jusqu'à atteindre la ville de Millau, signe que
nous sommes dans le Sud de l'Aveyron (12), ou nous nous arrêtons afin
d'acheter notre casse-croûte dans une boulangerie (sandwichs) pour le
pique-nique de 13:00 au plus loin de la ville...
... Les kilomètres passent, les minutes défilent, nous atteignons enfin
CONQUES.
Conques, un très beau village de vieilles pierres au teintes ocres, sur le
chemin de Compostelle, il n'est pas rare de croiser nombres pèlerins qui
font une halte dans cette "étape majeur" de la Chrétienté. Le village
médiéval a su conservé toute son originalité, son authenticité, il ne
manquait plus que les troubadours pour nous transporter à l'époque du
Moyen-âge.
Pour le dîner, nous nous tablons dans la brasserie de l'Auberge de
Saint-Jacques dont le menu du jour est l'Aligot Saucisse, un plat
typiquement de l'Aveyron, mais les serveurs vite débordés, les plats tardent
à venir. C'est après le repas, alors que l'on se promène encore dans le
village, que je comprendrai les raisons... Les autres restaurants sont
vides, le monde s'était donné rendez-vous au même endroit. Pour la
nuit, les chambres d'hôtes d'Alice et Charles, à quelques mètres de l'office
du tourisme, accueillant, chambre agréable avec vu sur la splendide
abbatiale Ste Foy, et au matin le petit déjeuner compris.
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